L'économie britannique fait preuve de résilience face aux tarifs de Trump et à la hausse des coûts
Économie 7 jours auparavant
L'économie britannique a enregistré une croissance de 0,3 % au deuxième trimestre 2025, ralentissant par rapport à la hausse de 0,7 % observée plus tôt dans l'année, alors que les entreprises faisaient face à des coûts plus élevés et à l'impact des tarifs américains. Malgré ce ralentissement, le chiffre a dépassé les prévisions des économistes (0,1 %), offrant un optimisme prudent à la ministre des Finances Rachel Reeves. Des secteurs clés comme la programmation informatique, la santé et la location de véhicules ont stimulé la croissance, tandis que juin a vu de bonnes performances dans la recherche scientifique et la production électronique.
La hausse des factures d'énergie, des taxes locales et des cotisations patronales a freiné l'activité économique en avril et mai. Les consommateurs ont réduit leurs dépenses après des achats anticipés avant les changements tarifaires et les ajustements des droits de mutation. Le secteur des services est resté résilient, mais les entreprises ont vu leurs marges comprimées par l'augmentation du salaire minimum et les incertitudes commerciales liées aux politiques de Trump.
La ministre Reeves a salué des chiffres "positifs" mais reconnu qu'il fallait faire plus pour soutenir la croissance. Son gouvernement prévoit des investissements dans les infrastructures, des réformes réglementaires et de nouvelles hausses du salaire minimum pour stimuler l'économie. Si le Royaume-Uni a montré une résilience inattendue, les tensions commerciales mondiales et les pressions domestiques sur les coûts continuent de compliquer la tâche des décideurs, qui doivent concilier croissance et maîtrise de l'inflation.